LLRedac, 09 Janvier 2025
Le « social selling» est l’appariemment de deux mots pour désigner une méthode de prospection moderne. L’expression « vente sociale » est utilisée dans le cadre de cette technique anglo-saxonne. En effet, il s’agit de réunir les avantages des réseaux sociaux et de la vente. Utilisée pour identifier des prospects, il faut alors entamer des conversations et créer une relation.
Si vous optimisez votre profil et que vous utilisez les réseaux sociaux comme une ligne directe pour arriver à vos clients potentiels, vous trouverez une solution efficace à vos besoins extras. Que vous vouliez trouver votre place sur le marché ou que vous n’ayez pas de concurrents, le social selling est la méthode à laquelle vous ne vous attendez pas.
L’expression de «social selling» a d’abord été inventée en 2010, lors de l’introduction de nouvelles plateformes, comme LinkedIn et d'autres réseaux. En ce moment, les consommateurs en achètent de plus en plus grâce à Internet. Il est devenu facile de reconnaître tous les bénéfices, mais, en même temps, de nombreux commerciaux étaient déjà saturés des appels à froid et de la publicité intrusive.
Grâce à l’idée de partager du contenu éducatif ou autre sur un blog, les professionnels du commerce et du web ont découvert qu’il était possible d’attirer des clients qualifiés par ce biais. C’est comme ça que le social selling est apparu comme une stratégie commerciale appropriée.
Au-delà des techniques précises, le business du social selling démarre par une philosophie centrée sur le client. Là où les ventes traditionnelles sont souvent plus un « push » de produit, le social selling est un « pull ». Le commercial cherche à répondre aux besoins et attentes spécifiques de chaque prospect.
Prenons un exemple : des commerciaux en vente classique passeraient directement un coup de fil à une liste de contacts sans même savoir s’ils sont réellement intéressés . Avec le social selling, il commence par identifier des prospects pertinents grâce à son suivi de l’activité sur les réseaux sociaux. Il peut alors entamer une conversation plus personnalisée, centrée sur des problématiques communes ou sur un besoin spécifique.
En 2025, cette distinction faite sur les gens est encore plus progressive. Les clients d’aujourd’hui, en particulier les milléniaux et la génération Z, apprécient de plus en plus les intéractions. Ils ne supportent pas les excès de persécutions et préfèrent,eux, des relations absolument confiantes.
Pour pouvoir facturer plus, il faut aussi dépenser plus dans les offres sociales. Le social selling repose sur une grande variété d’outils et de plateformes comme OTO Digital pour tirer parti de l’intégralité du potentiel des réseaux sociaux. Ces solutions vous permettent de surveiller et de suivre chaque étape du processus de transaction d’un prospect à partir de l’identification initiale jusqu’à la conversion ultime.
Encore une fois, l’outil le plus remarquable est LinkedIn, car il offre des fonctionnalités telles que Sales Navigator, qui fait partie du CRM du réseau et vous aide à analyser le profil de chaque prospect et à maximiser chaque interaction. D’autres outils tels que Hootsuite ou Buffer vous permettent de planifier la fréquence de vos visites en ligne et de programmer les différentes plates-formes en une seule succession de lignes. Les outils aident également à recueillir et à analyser les données pour optimiser les opérations et fournir des solutions en fonction des besoins spécifiques de vos prospects.Si vous n’avez pas le temps de le faire, vous pouvez opter pour une agence social selling, qui gère à la perfection tous ces outils.
Les réseaux sociaux sont le cœur du social selling. Chaque plateforme joue un rôle actif en fonction du secteur d’activité et de la cible visée. Aujourd’hui, LinkedIn est incontournable pour un spécialiste B2B. Sales Navigator permet de rechercher des prospects selon différents critères, de l’activité professionnelle au poste occupé ou à la situation géographique.
Pour la vente B2C, Facebook et Instagram sont les leaders. Ces plateformes permettent aux utilisateurs de publier du contenu visuel et interactif, grâce auquel il est possible de se rapprocher de l’audience. En utilisant la fonction des stories sur Instagram, les produits racontent une histoire qui présente les produits de manière créative ou amusante et réunit directement plus de 340 000 utilisateurs de la plateforme.
Comme le dernier, même s’il a une croissance plus rapide dans le social selling, l’application TikTok. Les vidéos sont courtes, éducatives ou amusantes, donc attirent des jeunes consommateurs réceptifs. Les sociétés sur mesure partagent des tutoriels, des témoignages ou proposent des défis pour se démarquer.
L’efficacité du social sellingdépend de l’outil utilisé. Les logiciels d’automatisation, comme Buffer ou Hootsuite, permettent de gérer et de programmer des publications sur plusieurs réseaux au même moment. Rester présent et cohérent aide à être présent dans l’esprit de clients potentiels.
Les outils d’analyse tels que Google Analytics ou Sprout Social donnent accès à de nombreuses données. Grâce à ces outils, il est possible de suivre les interactions, de mesurer le taux d’engagement et d’évaluer le retour sur investissement. De telles informations sont utiles pour affiner toute stratégie commerciale et concentrer les moyens sur les actions les plus profitables.
Un élément-clé du social selling est le contenu. Parmi les types de contenus, les plus efficaces sont les articles de blog, les vidéos explicatives et les études de cas : les deux premiers sont pertinents pour une utilisation à presque tous les niveaux du commerce. Pour les entreprises, le dernier est plus efficace.
Ensuite, le contenu doit être varié, sous la forme de vidéos ou d’articles, qu’on lit rapidement, pour attirer de l’attention, ou en détail. Une infographie est aussi une source de contenu bénéfique, car elle permet de présenter de l’information sous une forme visuelle et lisible. Tous ces contenus sont également à utiliser à chaque niveau du parcours du client, de la prise de connaissance à la prise de décision.
Le social selling est devenu une composante clé des stratégies modernes de marketing et de vente. En effet, cette pratique ne vise pas uniquement à augmenter les ventes, mais aussi à améliorer la relation client par des interactions plus adéquates et personnalisées. Ainsi, les professionnels de la vente utilisent le social selling pour identifier des leads qualifiés et améliorer chaque étape du processus d’achat. L’un des premiers avantages de cette pratique est la capacité de cibler une audience spécifique en se servant des outils pour le web.
En utilisant les réseaux sociaux, les entreprises peuvent donner des conseils appropriés et proposer des services qui correspondent aux besoins spécifiques de chaque prospect.
Dans le même temps, le social selling est un moyen efficace de convertir les prospects en ambassadeurs qui peuvent ensuite faire la promotion de la marque. En interne, les équipes peuvent également coordonner leurs efforts en partageant les informations clés sur les leads ou en alignant les actions des départements marketing et vente. Ainsi, l’expérience des clients est améliorée tandis que les résultats des entreprises sont renforcés.
L’avantage ultime du social sellingest la capacité d’établir des relations à long terme avec des prospects. La vente classique n’est qu’une seule transaction, alors que le social selling est basé sur la communication régulière et la création de lien fondé sur la confiance et le respect. Si une conversation téléphonique peut ressembler à une insistance suffisante, un commentaire ou un partage d’article LinkedIn pertinent, par exemple, ne provoquera qu’une marque de crédibilité.
Dans un commentaire, un vendeur montre qu’il comprend déjà un besoin spécifique d’un prospect et fait une proposition complémentaire. Une telle communication non intrusive ne fait que favoriser la loyauté du client à long terme.
Les entreprises qui font le choix du social selling augmentent en moyenne significativement leur chiffre d’affaires. Cela est dû à la qualité des leads générés.
En effet, les prospects entrants par les canaux sociaux ont déjà une idée positive de l’entreprise et savent de quoi il s’agit en grande partie, les contenus ayant déjà été consommés. Le social selling fait gagner du temps sur le cycle de vente.
En effet, les prospects étant mieux informés, ils vont prendre leur décision plus rapidement. Par exemple, selon LinkedIn, un professionnel maîtrisant le social selling a 45% de chances d’atteindre ses objectifs.
La vente sociale renforce également la visibilité et la notoriété de la marque. Chaque interaction, publication ou partage augmente la portée de l’entreprise sur les réseaux sociaux. Ainsi, les prospects associent la marque à une expertise répandue et une forte présence. Peu importe le type de vente que vous choisissez, publier des mises à jour et des articles ciblant les prospects est l’occasion idéale de continuer à pousser le point de contact sur la voie de la force pour effectuer un achat.
Le social selling, bien qu'efficace pour établir des connexions avec les prospects, présente certains pièges à éviter. Voici les principaux points à surveiller pour maximiser son impact.
Les outils d’automatisation, bien que très utiles, peuvent engendrer des effets néfastes s’ils sont trop utilisés. Les prospects ne doivent pas recevoir de messages de type robotique ou de type masse. Ces approches risquent de détourner les personnes. Il est question ici de maintenir une touche humaine à chaque contact.
Des compétences particulières sont indispensables pour le social selling, notamment celles ayant trait aux différentes plateformes sociales et aux divers modes de communication digitale. Sans une véritable formation, les équipes de vente ne vont tout simplement pas utiliser les outils et les informations à leur disposition de manière optimale.
Un autre point important concerne le travail d’accompagnement avec le client que l’on peut qualifier de challenge aussi. Une fois le premier contact établi, il faut le conserver, même s’il n’exige pas immédiatement les services ou la situation des prospects ne permet pas de les acheter. C’est un processus de longue haleine qui nécessite la patience et la persistance.
En constante évolution, le social selling s'adapte aux nouvelles technologies et aux attentes des consommateurs. Voici les grandes tendances qui marqueront cette année et transformeront les stratégies de vente en ligne.
L’intelligence artificielle est devenue un outil essentiel de la vente sur les médias sociaux. En effet, grâce à des outils tels que ChatGPT, il est désormais possible de générer des messages personnalisés en quelques secondes. Des algorithmes prédictifs permettent d’identifier en un clin d’œil les prospects les plus susceptibles de convertir. Ainsi, l’IA rend les vendeurs plus efficaces.
En 2025, les spécialistes du marketing peuvent également utiliser des approches sophistiquées de personnalisation basées sur des données d’interaction antérieures. Dans le même temps, de nombreux acheteurs sont bien informés sur les activités de collecte de données et peuvent refuser d’interagir avec les sociétés qui vont trop loin.
Les micro-influenceurs gagnent en popularité dans le social selling. Leur audience, bien que restreinte, demeure très engagée. Cette option peut donc être efficace pour toucher des niches précises et rehausser le sérieux de la marque.
Adopter le social selling, c’est anticiper les attentes des consommateurs de demain. En 2025, ces derniers attendent des interactions transparentes et véritablement enrichissantes. Une entreprise qui n’entrevoit pas cette possibilité risque alors de voir son avantage concurrentiel disparaître.
Or, investir le plus tôt possible dans le social selling, c’est gagner en relation client tout en vendant mieux dans les meilleurs délais.
Adieu le marketing de masse, bonjour la vente humaine !
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