Corentin LLRedac 3 étoiles, 07 Janvier 2022
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Toute communication fait appel, à tout le moins, à deux entités qui décident le partage d’informations sur un thème donné.
Il s’agit de créer une relation avec autrui, d’échanger des connaissances ou des émotions à travers un langage, que l’interlocuteur ou une assemblée reconnaît.
Une sémantique adéquate est primordiale. Un mot anodin, peut être joyeux ou assassin.
C’est en fonction de la personne qui l’intercepte. Le lien s’établit sous la forme d’une prise de parole directe, en différé ou par le truchement d’outils.
Si l’échange est oral, il se fait par la télécommunication (téléphone, vidéoconférence, à l’instar de l’application Zoom), ou écrit (par mails, courrier postal…).
Ainsi, chacun des interlocuteurs peut avoir son mot à dire et initier un échange, qu’il soit houleux ou serein.
De ce fait, chacun est en mesure d’influencer l’autre volontairement ou inconsciemment.
Pour que le courant passe, il est nécessaire de demeurer attentif aux réponses.
Cela nécessite une vraie capacité d’observation et une aptitude au discernement.
Ce que dit l’autre influe sur mes réactions propres et vice versa.
Ainsi les personnes se lient et se délient dans l’ignorance la plus totale.
Car l’absence de communication est aussi une manière de s’exprimer.
« Un silence pour toute réponse vaut parfois mieux qu’un long discours » nous dit l’adage.
Au camp adverse d’y déceler un sens par l’introspection et la remise en question.
La communication est encore là, présente au sein d’une annonce de justice qui condamnerait à perpétuité ou octroierait la liberté à un détenu. Elle met aussi en alerte un petit groupe réuni, mais peut enseigner mille matières à un auditoire présent lors d’un séminaire. La communication s’invite dans un clin d’œil aguicheur pour signifier à l’élu(e) son engouement du moment et son envie de le voir perdurer.
À l’inverse, un simple battement de cil peut s’avérer néfaste ou railleur.